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Quentin Geslan

Mes recherches plastiques se concentrent autour de notions d'espace et d'architecture, qui m'intéressent pour un certain nombre de critères formels : géométrie, plan, profondeur, niveau, superficie, matériaux, scénographie. Deux notions abordées principalement par la technique du dessin et de la peinture que je pratique pour des raisons de libertés : dans la multiplicité des moyens de faire, autant sur le support bidimensionnel (rapport frontal), sur l'objet (dimension sculpturale) que dans l'espace tridimensionnel (impact physique et psychique). Mais aussi parce que la peinture rend visible ce que l’œil ne voit pas : l'âme, les sentiments, le rêve ; elle permet la représentation d'images intégrant expérience et imagination, déstabilisant ainsi la perception, les repères. L'exploration de ces différentes échelles (toile, objet, architecture) m'a amené à questionner le statut de la peinture appliquée sur l'architecture, la frontière entre la peinture et la sculpture, celle entre l'espace mental (le tableau en tant qu'image illusoire) et la forme sensible (matériaux, objets peints). Dans la série récente intitulée « Explorations », j'ai associé architecture et couleur à la psychologie. Mon intérêt s'est porté sur l'impact plausible que l'espace pictural (imaginé en tant que territoire tangible) exerce sur le psychisme de l'individu. Pour ce faire, l'écriture théâtrale fut une solution pour créer comportements et transformations, pour produire de l'action, activer la peinture, la matérialiser par le langage. L’ambiguïté entre illusion et réalisme se produit par l'interaction de la peinture avec le théâtre sous sa forme écrite.

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